Condamné en première instance à 36 mois de prison dont 20 avec sursis, l'agriculteur qui s'en était pris début janvier à Charmauvillers à un garde-pêche et à un voisin qui a dénoncé un épandage sauvage, écope finalement de 36 mois de prison dont 24 avec sursis.
La peine est légèrement plus clémente.
La cour d'appel de Besançon a finalement condamné l'agriculteur de Charmauvillers à 36 mois de prison dont 24 avec sursis.
Au cours de l'audience, l'avocate de l'agriculteur avait demandé un aménagement de peine. La cour laisse au juge d'application des peines le soin de l'accorder ou non.
L'affaire remonte au mois de janvier, quand un agriculteur de Charmauvillers s'en prend physiquement au voisin qui a dénoncé un épandage sauvage et au garde-pêche de la franco-suisse qui le rappelle à l'ordre.
Les photos de cette dernière victime sont éloquentes et avaient soulevé l'émoi dans la profession.